HtmlToText
inscription a méditer la politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde - paul valéry semblant d’ordre art (2) billevesées (33) histoire (7) littérature (11) musique (7) quel jour sommes-nous ? juin 2019 l ma me j v s d « sept 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 liens carnets de route du connard sauvage francomac l’agence eurêka ce soir, j’ai essayé d’être sage. posté le dimanche 18 septembre 2011 un bout de brouillon, écrit dimanche il y a une semaine, que je reprends aujourd’hui….. « oui braves gens, avec l’accord de mon bon phaéton, nous avons regardé la télévision. c’était murdoch sur la troisième. une sorte de polar scientifique qui se passe au canada à l’orée du 20ème. pas mal fait, du scénario, des acteurs honnêtes, c’est bien filmé. bon, je garde une préférence pour les brigades du tigre qui ont ensoleillé ma (tardive) jeunesse. n’est pas pierre maguelon qui veut ! trois épisodes à suivre…. j’ai vu le premier dans son entier, une histoire autour d’houdini, le roi de l’évasion. la pétune me manquait, je suis sorti pour en griller une et j’ai bien sûr raté le début du deuxième. bon, j’ai pris le train en route de cette affaire de prostituée assassinée, mais j’ai mal suivi, la vessie me taraudait quelque peu. je suis quand même allé au bout mais j’allais exploser. le soulagement fut grand de pouvoir se libérer. hélas, à peine revenu, le troisième épisode était déjà commencé. j’ai éteint le poste comme disait ma grand-mère, je suis allé en griller une petite et me voici. » j’ai récidivé ce soir et même galère. une vraie mitrailleuse à épisodes, toujours trois à suivre, quasi non-stop. j’ai repensé à notre président du temps de son hyperprésidence, à cette annonce lors d’une conférence de presse, de supprimer la pub en soirée (un petit cadeau aux copains de tf1 ?). je sais bien qu’il n’est pas entièrement responsable, que la chaîne publique pourrait faire un effort pour aérer ses programmes. il n’empêche, je ne peux m’empêcher de penser que cette oukase m’aura gâché une partie de la soirée. toutefois attention, un peuple que l’on décolle de l’hypnotique écran risque de se mettre à réfléchir ! a propos de télé, nous avons regardé l’ex-président du fmi pendant quelques minutes, nous avons vite changé de chaîne, écoeurés de ce faux acte de contrition totalement récité. j’ai mal à la gauche ! kernoa @ 6:13 enregistré dans non classé pas de commentaire -- un rat est venu dans ma chambre… posté le dimanche 11 septembre 2011 rien à dire ce soir. mon phaéton demeure rassuré, la france n’a pas été touchée par l’affreux nuage de tchernobyl. quelques malfaçons dans nos centrales, mais dormez tranquilles, braves gens, tout va bien. phaéton a eu le mot de la fin « comment les croire ? ». rien à lui répondre, dans ce pays où les nuages s’arrêtent à la frontière et le pouvoir d’achat ne fait qu’augmenter. et dire que mon père en est décédé de cette foutue glande, trois ans plus tard. il y a des doutes (sérieux en corse) et tant d’autres….. mais non, circulez, y’a rien à voir. reviens-nous, père coluche, je sais bien c’est mieux là-haut, mais une petite visite d’ici le printemps nous donnerait du coeur à l’ouvrage. allez, cessons de braire, un coup de chapeau au père mac orlan. je sais, certains diront que pendant la guerre….le sujet a déjà été abordé. le texte est sympa, la musique aussi mais le mariage des deux à mon avis les sublime. c’est aussi un clin d’oeil à mon lointain ami jean-marcel, poète de son état même s’il faisait quelques piges à l’en. si vous appréciez le style, la chanson de margaret n’est pas mal non plus, quel texte ! c’est ici de chanson réaliste on ne fait guère mieux que sainte-savine , chanson d’un autre temps mais qui me parle encore. j’ai confié à phaéton que de ces chansons (il existe un livre) ma préférée se trouvait sur le cd d’un petit éditeur de toulouse qui fait ma foi de bien belles choses (ici, et n’hésitez pas à fouiller le site, il y a des pépites ! ), ma préférée donc parle de bel-abbès où l’on perd sa graisse et ses illusions…. mais ce soir allons donc à londres retrouver ce » couteau perfide et glacé » la fille de londres un rat est venu dans ma chambre il a rongé la souricière il a arrêté la pendule et renversé le pot à bière je l’ai pris entre mes bras blancs il était chaud comme un enfant je l’ai bercé bien tendrement et je lui chantais doucement : dors mon rat, mon flic, dors mon vieux bobby ne siffle pas sur les quais endormis quand je tiendrai la main de mon chéri un chinois est sorti de l’ombre un chinois a regardé londres sa casquette était de marine ornée d’une ancre coraline devant la porte de charly a penny fields, j’lui ai souri, dans le silence de la nuit en chuchotant je lui ai dit : je voudrais je voudrais je n’sais trop quoi je voudrais ne plus entendre ma voix j’ai peur j’ai peur de toi j’ai peur de moi sur son maillot de laine bleue on pouvait lire en lettres rondes le nom d’une vieille « compagnie » qui, paraît-il, fait l’tour du monde nous sommes entrés chez charly a penny fields, loin des soucis, et j’ai dansé toute la nuit avec mon chin’toc ébloui et chez charly, il faisait jour et chaud tess jouait « daisy bell » sur son vieux piano un piano avec des dents de chameau j’ai conduit l’chinois dans ma chambre il a mis le rat à la porte il a arrêté la pendule et renversé le pot à bière je l’ai pris dans mes bras tremblants pour le bercer comme un enfant ll s’est endormi sur le dos… alors j’lui ai pris son couteau… c’était un couteau perfide et glacé un sale couteau rouge de vérité un sale couteau rouge sans spécialité. 1953 mac-orlan germaine montéro kernoa @ 19:58 enregistré dans billevesées , musique pas de commentaire -- pour hervé. donnez-nous aujourd’hui notre brouet quotidien posté le samedi 10 septembre 2011 salut bon homme nous saurons sûrement gérer le « comment » mais je pense que le « pourquoi » n’aura de cesse de nous hanter. ce n’est pas la meilleure de mark knopfler (musicalement et poétiquement parlant) mais elle est de circonstance. maigre cadeau mais du fond du coeur. a bientôt sur ta passerelle, captain ! everything was in there that you’d want to see corned beef and onions and true love turnips and tinned tomatoes parsnips and a few potatoes a couple extra blessings from above now this here mingle-mangle was my best one yet a big old bad goulash worth waiting for and i’m just about to dip my can taste some brotherhood of man when i get a feeling that there’s a flaw who put old pigweed in the mulligan was it you who put old pigweed in the mulligan stew i close my eyes for just a minute what do you do who put old pigweed in the mulligan stew you won’t find self-improvement or philosophy in a dumpster sitting by the kitchen door there’s plenty leek and humble pie ain’t too much ham on rye sometimes i wonder what i’m looking for but a spoonful of forgiveness goes a long, long way and we all should do our best to get along add a pinch of kindness crumbling to your loving dumpling okra for thickening when something’s wrong but who put old pigweed in the mulligan was it you who put old pigweed in the mulligan stew i close my eyes for just a minute what do you do who put old pigweed in the mulligan stew kernoa @ 19:56 enregistré dans billevesées pas de commentaire -- scissiparité éducative posté le mardi 6 septembre 2011 quelques jours de silence. au fond, ce n’est pas plus mal. phaéton me faisait justement remarquer qu’en cet été finissant les médias de toutes sortes nous abreuvaient de discours, petites phrases, propositions diverses qui, selon lui, contribuaient plus qu’à l’accoutumée à faire grimper le thermomètre de l’idiotie (sans parler de celui de la mauvaise foi dont il s’étonne qu’il n’ait déjà rendu l’âme). brave ami, il était fort furieux : lui qui d’habitude s’en tient à un langage sinon châtié, du moins correct, osât même me confier à l’oreille (vous me pardonnerez, je cite) « il y a une fichue défaillance du